En Israël et dans le cercle de plus en plus étroit des amis de ce peuple universellement contesté, l'espoir a fait place à l'incrédulité, à la stupéfaction et au découragement.
Comme souvent, le coup le plus dur est porté à l'Etat d'Israël par son grand allié - réputé inconditionnel : l'Amérique.
Israël avait cru, nous avions cru avec lui, que le monde avait compris à quel adversaire nous avions affaire – je ne parle pas du peuple palestinien, mais de sa direction politique. Sharon, l'exutoire de la haine des chefs des nations, l'empêcheur de pétro-dollariser en rond, croyait pourtant avoir fait la preuve de l'inanité des accusations de va-t'en-guerre, de partisan du Grand Israël, d'ennemi irréductible du peuple palestinien, voire d'assassin et de criminel de guerre, dont l'accablaient ses ennemis.
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